Les inserts

Le chauffage au bois est une solution économique, écologique et performante. Il permet de réduire sa consommation d’énergie et ses factures car le bois est l’énergie la plus économique du marché.
Dans un insert, le combustible bois peut être utilisé sous toutes ses formes : bûches, granulés [1], plaquettes.

Le Principe

Comme son nom l’indique, un insert est un appareil de chauffage qui s’insére dans un foyer de cheminée, afin de récupérer et diffuser le maximum de chaleur issue de la combustion du bois.

L’insert en fonte ou en acier est doté d’une double paroi à l’intérieur de laquelle l’air circule sans entrer en contact avec les cendres et les fumées issues de la combustion. Le principe de fonctionnement de l’insert fait que l’air ambiant de la pièce pénètre par le bas de l’appareil, puis circule tout autour entre les deux parois.

En s’échauffant, l’air monte vers le haut de l’insert et ressort par les grilles prévues à cet effet. La chaleur produite se diffuse par convection naturelle dans la pièce où l’insert est installé. La vitre de l’insert émet elle aussi de la chaleur par rayonnement thermique.
Le foyer fermé concentre la chaleur dans l’âtre et augmente fortement le rendement sans avoir à modifier en profondeur l’agencement de la pièce ou le bâti de la maison.

Le répartiteur de chaleur

L’installation d’un répartiteur de chaleur en même temps que l’insert, permet de récupérer l’air chaud produit par l’insert pour être redistribué de façon homogène dans l’ensemble du logement, en empruntant un réseau de gaines associées à un ventilateur installé dans les combles ou dans la hotte de l’appareil. La cheminée est transformée en système de chauffage central et chauffe une plus grande surface, y compris parfois au niveau des étages, et non pas uniquement le salon et les pièces attenantes. Toutefois, cette méthode requiert des travaux plus conséquents et un investissement plus important pouvant être réduit grâce à de nombreuses aides financières.

Le conduit de fumée

Le conduit de fumée est une conduite verticale destinée à évacuer les produits de combustion, les fumées, vers l’extérieur du bâtiment. Il commence dans la pièce où se trouve l’appareil à raccorder et prend fin à l’extérieur du bâtiment en dépassant le faîtage.

L’implantation d ‘un conduit de fumée sera déterminé en fonction de l’emplacement de l’insert et de la réglementation des contraintes environnementales liées au bâtiment.

Le conduit de fumée sera défini et dimensionné en adéquation avec l’appareil de chauffage à raccorder.
Vous devez obligatoirement faire appel aux compétences et au savoir-faire d’un professionnel « RGE Qualibois » pour poser un insert.

Il vous garantit l’assurance d’un travail effectué dans les règles de l’art, conformément aux réglementations en vigueur, il engage sa responsabilité et dispose d’une assurance décennale qui couvre ce type d’ouvrage.

Pour un conduit de fumée existant, il peut être réutilisé pour l’installation d’un insert sous certaines conditions.

C’est l’examen du conduit par un spécialiste RGE Qualibois qui permet de savoir s’il est exploitable en l’état, ou avec un tubage, s’il est conforme et adapté à l’appareil de chauffage envisagé ou si la création d’un nouveau conduit est nécessaire.

Il existe plusieurs types de conduits de fumée, et principalement les conduits suivants :

  • les conduits dits traditionnels ou maçonnés en boisseaux béton ou terre cuite, avec ou sans tubage ;
  • les conduits métalliques isolés (dits poly combustibles) ;
  • les conduits en briques à façon (briques réfractaires ou en terre cuite) ;
  • les conduits mandrinés (dans l’épaisseur du mur, courants dans les veilles bâtisses).
    Les principaux points de contrôles portent sur :
  • les caractéristiques du conduit de fumée : son étanchéité, sa résistance thermique, sa vacuité ;
  • les distances de sécurité, la distance entre le conduit et les matériaux combustibles environnants (charpente, revêtements muraux, traversée de plancher…).
  • le parcours du conduit de fumée, du pied du conduit, qui débouche dans la pièce, à la sortie de toiture au dessus du faîtage.
    Ce diagnostic conditionne le succès de votre projet.

Ensuite, le professionnel « RGE Qualibois » vérifie la compatibilité entre le conduit et l’appareil :

  • Si le conduit est sous-dimensionné (section trop petite), les fumées ne seront pas évacuées correctement avec des risques de refoulement et d’intoxication.
  • Si le conduit est surdimensionné (section trop grande), le tirage est excessif provocant une surconsommation de combustible, des phénomènes de condensation et un encrassement prématuré du conduit de fumée.

Il est possible de poser un insert dans une maisons mitoyenne, à condition de respecter certaines règles. Une maison en mitoyenneté, compte au moins un mur commun avec la maison voisine ou plusieurs autres habitations. Comme pour un appartement, l’important est que le conduit de fumée ne transite pas dans le(s) logement(s) voisin(s).

L’installation répondra aux mêmes exigences que pour la pose d’un insert dans une maison individuelle.
Le professionnel « RGE Qualibois » vous accompagne dans le contrôle et la réalisation de votre projet. Son expertise est un gage de qualité, et la garantie d’un bon fonctionnement en toute sécurité.

Pose d’un Insert dans une cheminée existante

Pour gagner en performance énergétique et en confort, il est possible d’installer un insert dans une cheminée ancienne.

Le premier type de cheminée, souvent immense, disposée en partie dans l’épaisseur du mur avec un conduit de fumée à façon réalisé aussi dans le mur et souvent mandriné.
Le deuxième type de cheminée, est souvent une cheminée construite en surépaisseur du mur, dotée de jambages et corbeaux surplombés d’une poutre bois, d’un linteau béton ou en pierre avec un conduit de fumée souvent traditionnel (en boisseaux).
Dans les deux cas, ces cheminées, sont dotées d’un avaloir pour canaliser les fumées dans le conduit de fumée.

Il faut savoir que mettre en place un insert tel quel dans une cheminée n’est pas toujours envisageable, car de par sa conception, l’insert a une montée en température supérieure à une cheminée à foyer ouvert, ses parois extérieures et ses fumées seront plus chaudes.
Au préalable, il est nécessaire de faire faire un diagnostic par un professionnel, afin d’apprécier la nécessité de retravailler l’adossement par l’adjonction d’isolation ou pas dans l’existant.
Ce professionnel saura s’appuyer sur la notice du fabricant de l’appareil désiré ainsi que des contraintes réglementaires pour valider ou pas votre choix.

Le cas échéant, vous pouvez envisager de casser la cheminée existante pour en reconstruire une respectant les normes de sécurité, plus contemporaine et/ou moins encombrante.
La conformité du conduit et la compatibilité de l’appareil seront toujours vérifiées par un professionnel avant la pose de l’insert envisagé.

Vous pouvez bénéficier d’aides financières pour ce type de projet

[1Pellets : terme Anglais